Face à la pression de l’aile la plus à droite de sa coalition gouvernementale qui menaçait de claquer la porte, la chancelière allemande a de facto accepté lundi soir de clore définitivement sa politique migratoire généreuse de 2015-2016, lorsque son pays avait accueilli 1,2 million de demandeurs d’asile.
Le compromis trouvé après des semaines de conflit, qui menaçaient l’avenir politique d’Angela Merkel, prévoit au bout du compte de renvoyer les demandeurs d’asile déjà enregistrés ailleurs dans l’UE vers le pays d’entrée et, à défaut, de les refouler vers l’Autriche voisine, gouvernée par une coalition réunissant l’extrême droite et les conservateurs.