Depuis plus de 50 ans, le public de l’île assiste en masse aux concerts de reggae.
musique. Ce week-end, les grands noms de la musique créole et du reggae sont à l’affiche. Avant de laisser place aux légendes des tropiques, Harrison Stafford ouvre la scène de l’Expobat dès ce soir. Rencontre avec un passionné de roots et d’humanité.
« Un moment sauvage et magique. » C’est ainsi qu’Harrison Stafford, la tête d’affiche de la Reggae Night Part One, imagine son concert de ce soir à Saint-Paul. Originaire de San Francisco, le fondateur du groupe Groundation a réalisé huit opus, et s’est produit dans le monde entier.
A ses débuts, le musicien ne connaissait absolument pas notre « petite île, très loin des continents européens et américains. » Et pourtant, c’est la quatrième fois qu’il se produit sur la scène réunionnaise : « C’est un endroit unique, avec une culture vivante, c’est parfait pour un retour aux sources. Le public ne comprend pas forcément les paroles anglaises, mais l’important, c’est la conscience. Les spectateurs savent bien que je parle d’humanité et de justice. » L’égalité, la reconnaissance – le fameux « give thanks » tant prôné par les reggaemen – et la politique : les thèmes typiques de ce style musical qui a séduit Harrison Stafford, dès l’adolescence.
« TOUCHER L’ESPRIT »
Au lycée, il s’intéresse aux influences africaines, et à la philosophie traduite par ces mélodies qui « touchent l’esprit des passionnés. » Harrison Stafford devient presque poète lorsqu’il évoque la scène : « Le reggae, c’est une famille, et c’est ce que traduisent les visages accueillants des Réunionnais. Les artistes voient de l’amour dans les yeux de leur public, ça donne de l’espoir pour le futur. » A 39 ans, le guitariste est reconnu comme « le pape du reggae californien. » La formule est signée Willy Caderby, organisateur du concert. Mais le chanteur dit rester humble. « Je ne suis pas une légende, tout ce que je fais, c’est jouer de la musique, parler un langage spécial. Je reconnais que faire partie de l’histoire est magnifique, et quand on vieillit, on se rend compte que la vie est quelque chose de précieux, médite Harrison Stafford. Le moins que l’on puisse faire, c’est inspirer les générations futures. Je suis honoré et béni de participer à cette tradition de l’humanité. »
Programmé après les groupes Rouge Reggae et Black Nation, l’artiste promet une « belle soirée » toujours en énonçant ses métaphores rastafariennes : « Il y aura des sommets et des montagnes, des classiques de Groundation et des solos. L’important, c’est de véhiculer un message authentique, célébrer la vie, et rendre grâce au moment présent. »
Depuis plus de 50 ans, le public de l’île assiste en masse aux concerts de reggae.
musique. Ce week-end, les grands noms de la musique créole et du reggae sont à l’affiche. Avant de laisser place aux légendes des tropiques, Harrison Stafford ouvre la scène de l’Expobat dès ce soir. Rencontre avec un passionné de roots et d’humanité.
« Un moment sauvage et magique. » C’est ainsi qu’Harrison Stafford, la tête d’affiche de la Reggae Night Part One, imagine son concert de ce soir à Saint-Paul. Originaire de San Francisco, le fondateur du groupe Groundation a réalisé huit opus, et s’est produit dans le monde entier.
A ses débuts, le musicien ne connaissait absolument pas notre « petite île, très loin des continents européens et américains. » Et pourtant, c’est la quatrième fois qu’il se produit sur la scène réunionnaise : « C’est un endroit unique, avec une culture vivante, c’est parfait pour un retour aux sources. Le public ne comprend pas forcément les paroles anglaises, mais l’important, c’est la conscience. Les spectateurs savent bien que je parle d’humanité et de justice. » L’égalité, la reconnaissance – le fameux « give thanks » tant prôné par les reggaemen – et la politique : les thèmes typiques de ce style musical qui a séduit Harrison Stafford, dès l’adolescence.
« TOUCHER L’ESPRIT »
Au lycée, il s’intéresse aux influences africaines, et à la philosophie traduite par ces mélodies qui « touchent l’esprit des passionnés. » Harrison Stafford devient presque poète lorsqu’il évoque la scène : « Le reggae, c’est une famille, et c’est ce que traduisent les visages accueillants des Réunionnais. Les artistes voient de l’amour dans les yeux de leur public, ça donne de l’espoir pour le futur. » A 39 ans, le guitariste est reconnu comme « le pape du reggae californien. » La formule est signée Willy Caderby, organisateur du concert. Mais le chanteur dit rester humble. « Je ne suis pas une légende, tout ce que je fais, c’est jouer de la musique, parler un langage spécial. Je reconnais que faire partie de l’histoire est magnifique, et quand on vieillit, on se rend compte que la vie est quelque chose de précieux, médite Harrison Stafford. Le moins que l’on puisse faire, c’est inspirer les générations futures. Je suis honoré et béni de participer à cette tradition de l’humanité. »
Programmé après les groupes Rouge Reggae et Black Nation, l’artiste promet une « belle soirée » toujours en énonçant ses métaphores rastafariennes : « Il y aura des sommets et des montagnes, des classiques de Groundation et des solos. L’important, c’est de véhiculer un message authentique, célébrer la vie, et rendre grâce au moment présent. »