Le tribunal correctionnel du litige foncier opposant la société Sofico de l’homme d’affaires Tahirou Sarr aux héritiers Rokhaya Thiaw à Yoff, a déclaré la nullité de la citation directe de ladite famille à l’homme d’affaire. Avec la décision de la Famille Thiaw à envoyer une nouvelle citation directe à Tahirou Sarr, tout laisse à croire que l’homme d’affaires Tahirou Sarr est encore loin de s’en sortir dans l’affaire l’opposant aux héritiers de Rokhaya Thiaw.
D’après la Famille Thiaw, le tribunal a déclaré la nullité de leur requête parce que leur avocat n’a pas bien libellé la citation et avait omis de reprendre textuellement ce que stipulent les articles 135,136 et 379 du code pénal.
Et Tahirou Sarr va à nouveau recevoir une nouvelle citation des héritiers de Rokhaya Thiaw pour répondre à leurs accusations « Escroquerie et d’usage de faux pour acquérir des indemnités sur le titre foncier 1838/NGA ».
Selon le quotidien, l’Observateur, la société Sofico de l’homme d’affaires Tahirou Sarr remporte son bras de fer judiciaire qui l’oppose à la famille Rokhaya Thiaw. Le Tribunal a tranché en sa faveur le jeudi passé.
Rappelons que dans la citation directe servie à Seydou Sarr dit Tahirou, propriétaire de la société Sofico, les héritiers soutiennent que le prévenu a reçu 17 466 500 000 FCFA, comme en atteste l’acquiescement établi par le receveur des Domaines de Ngor, le 20 septembre 2017.
Dans cette manne financière, ils expliquent dans leur requête que les 3 milliards 355 millions de FCFA devraient leur revenir à la famille Thiaw qui avait mandaté Matar Diène, administrateur de la société EMITTRANS pour le récupérer au niveau des services étatiques. Ce qui, disent-ils, n’a pas été le cas. « C’est un faux et usage de faux qui a été utilisé par la société Sofico pour établir et faire homologuer un procès-verbal de conciliation sur la cession de la créance des requérants », font savoir les héritiers.
Par conséquent, ils demandaient au Tribunal de condamner la société Sofico à les payer 3 355 000 000 FCFA à titre de remboursement et 900 millions de FCFA à titre de dommages et intérêts.