Le budget 2018 est présenté ce mercredi 27 septembre en Conseil des ministres. C’est le premier budget d’Emmanuel Macron. Un vrai test de crédibilité pour le chef de l’Etat.
C’est le moment de vérité pour Emmanuel Macron. Celui où il va traduire en acte ses engagements de campagne, donner le cadre du quinquennat et des réformes. « C’est un moment super politique », explique une députée de la majorité qui ajoute comme pour devancer les critiques : « Ce budget, c’est celui dont la gauche et la droite avaient rêvé, mais qu’elles n’ont jamais pu faire parce qu’il leur manquait la moitié de l’histoire ».
Une manière d’essayer de convaincre que le projet de loi de finances n’a pas été élaboré en fonction d’un dogme, mais d’une recherche d’efficacité et de désamorcer du même coup l’attaque selon laquelle il favoriserait les riches en expliquant, par exemple, que la réforme de l’Impôt sur la fortune (ISF) vise avant tout à relancer l’investissement dans les entreprises, donc à lutter contre le chômage.
La logique est la même quand il s’agit de justifier la réduction des emplois aidés, jugés inefficaces, en affirmant qu’elle est compensée par la mise en oeuvre d’une politique en faveur de la formation et de l’apprentissage.
Au moment où la mobilisation contre les ordonnances sur le Code du travail semble faiblir, pas question de laisser l’opposition relancer la fronde sociale en présentant Emmanuel Macron comme le président des riches.
Un exercice périlleux
Périlleux, car le président Macron s’est engagé à ramené le déficit public sous la barre des 3% du PIB tout en accordant aux Français des ristournes fiscales : la baisse de l’Impôt sur la fortune, l’instauration d’une taxe unique pour les revenus du capital, la baisse de l’impôt sur les sociétés de 33 à 25%, mais aussi la baisse de la taxe d’habitation pour les foyers modestes ou encore la fin des cotisations sociales.
Mais pour boucler son budget, Bercy va dans le même temps donner un sérieux tour de vis. Le gouvernement a déjà annoncé 16 milliards d’euros d’économies sur les dépenses publiques. L’Etat sera le premier à se serrer la ceinture avec 8 milliards d’euros d’économies prévues, 1 600 postes de fonctionnaires seront supprimés. La Sécurité sociale et les collectivités locales seront également mises à contribution. Trois secteurs sont en première ligne : les transports, avec le gel de grands projets d’infrastructure ; le logement, avec la baisse des APL ; et l’emploi, avec une réduction drastique des contrats aidés.
Ce projet de loi donne une idée de la feuille de route budgétaire du quinquennat où seront inscrites les réformes prévues par le gouvernement. Un gage supplémentaire pour les partenaires européens, qui attendent de la France qu’enfin elle respecte ses engagements.
Réactions
Les promesses de campagne d’Emmanuel Macron sont tenues et les choix « cohérents », estime Aurore Bergé, porte-parole du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale. La députée pointe « le respect des engagements pris à la fois sur la baisse de la dépense publique » et « le fait qu’on n’augmente pas les prélèvements obligatoires, mais qu’au contraire on les baisse ». Enfin, selon elle, « c’est un budget d’investissement : par exemple, cesser de subventionner l’emploi pour investir sur la formation professionnelle. »
A l’opposé, Ugo Bernalicis, député de La France insoumise, s’insurge lui de choix qu’il juge incohérents avec les engagements du président, et dénonce les coupes budgétaires pour compenser les baisses d’impôts.
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