« Ni le ministère de la Communication ni le gouvernement ne sont habilités à valider l’existence légale des entreprises de presse au Sénégal. Ce n’est pas du ressort du ministre de la Communication, du gouvernement de manière générale, de valider une existence légale des médias au Sénégal », a martelé Mamadou Ibra Kane, président du CDEPS dans un point de presse tenue hier à la Maison de la presse
Selon les propos du président du CDEPS, « l’enregistrement des médias au niveau du ministère de la Communication permet à l’État de dire quelles sont les entreprises commerciales qui peuvent avoir le statut d’entreprise de presse », pour « bénéficier des subventions de l’État et de la même manière accéder au marché publicitaire de l’État ».
Mamadou Ibra Kane intervenait, ainsi en réponse, à la publication d’une liste provisoire de 112 entreprises de presse officiellement reconnues par l’État comme satisfaisant aux dispositions du Code la presse par Aliou Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.
Suite à la déclaration du ministre Aliou Sall lors d’un point de presse tenu ce mardi, à la salle de conférence de la Primature, les réactions furent de partout. Après le CDEPS, le Syndicat Professionnels Information Communication du Sénégal (SYMPICS) annonce via une note qu’il se prononcera dans les jours à venir sur la situation.
La directrice de la chaîne 7Tv, Maïmouna Ndour Faye dont l’absence sur cette liste a provoqué une vague de questionnements, interpella l’Etat : « nous voulons comprendre sur quelle base cette conformité a été établie. Ces médias ne seraient pas conformes par rapport à quoi ?