Plusieurs chefs d’Etat africains ont pris la parole à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, mardi 19 septembre.
► Alpha Condé plaide pour un élargissement du Conseil de sécurité
Costume noir, cravate jaune, Alpha Condé a été le premier leader africain à s’exprimer devant l’Assemblée générale de l’ONU à New York mardi 19 septembre. Le chef de l’Etat guinéen, qui préside l’Union africaine, a plaidé pour un élargissement du Conseil de sécurité. L’Afrique ne peut plus rester en marge des grandes décisions internationales car le continent compte aujourd’hui, a-t-il rappelé à tous les dirigeants, peignant le portrait d’une Afrique en marche, bien décidée à se prendre en main.
►Le président IBK appelle au financement du G5 Sahel
A la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a loué la création du G5 Sahel. Il a aussi appelé tous les « pays amis » et organisations internationales partenaires à soutenir financièrement cette force conjointe lors de la conférence internationale des donateurs qui doit se tenir le 16 décembre à Bruxelles.
►Emmanuel Macron promet d’augmenter la part de l’aide au développement
Devant l’Assemblée générale de l’ONU, le président français Emmanuel Macron a promis d’augmenter la part du PIB consacrée à l’aide publique au développement. Elle était de 0,38% en 2016 et devra atteindre 0,55% dans cinq ans, a-t-il promis.
►Le président Buhari compare la crise birmane au génocide rwandais
Ses sorties et ses prises de paroles sont si rares qu’elles méritent d’être soulignées. Muhammadu Buhari s’est exprimé mardi à New York. Le président nigérian malade a multiplié les séjours à Londres depuis l’an dernier pour se faire soigner. D’un pas prudent, il s’est dirigé seul à la tribune, puis s’est exprimé une dizaine de minutes d’une voix faible mais sans faillir.
Un discours écrit, dans lequel il s’est essentiellement étendu non pas sur la situation intérieure de son pays, mais sur les crises et les enjeux internationaux. Il a notamment comparé la crise qui touche la Birmanie à celle qui avait touché auparavant la Bosnie et le Rwanda. « La communauté internationale ne peut pas rester silencieuse », a-t-il lancé dans l’hémicycle.
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