Sur le thème « Solutions à la pollution plastique », la 50ème célébration de Journée mondiale de l’environnement est une occasion de rehausser d’un cran l’appel lancé aux dirigeants et aux populations à investir davantage dans des solutions visant à mettre fin à la pollution de la plastique. Aujourd’hui, le plastique a envahi notre quotidien en remplaçant de nombreux matériaux à usage courant. Mais les déchets plastiques sont considérés comme un « fléau » qui s’abat sur notre planète.
Selon une publication du Professeur Adams TIDJANI dans Seneweb, au Sénégal 250 mille tonnes de déchets plastiques sont produites par année. Ces déchets plastiques, se dégradant à l’air libre, contaminent ainsi les sols avec un impact sur la biodiversité (perte de la faune végétale et/ou animale) et la santé des sols. Cela peut entraîner une baisse de la productivité agricole et menacer la sécurité alimentaire à long terme. Les déchets plastiques se retrouvent également dans les eaux où ils y subissent le même phénomène de dégradation, conduisant là aussi à la consommation des micro-plastiques par les poissons, la perturbation du plancton, à la diminution de la reproduction des poissons. Devant cette menace grandissante, l’ONU propose d’éradiquer la pollution causée par les plastiques dans les écosystèmes aquatiques et terrestres.
Suivant le Professeur Adams TIDJANI, Directeur de l’Institut des Métiers de l’Environnement et de la Métrologie (IMEM), des solutions sont envisageables dans le cadre de l’économie circulaire où le déchet plastique est considéré comme une matière première avec à la clé la création de milliers d’emplois décents et durables (de la collecte à la distribution en passant par la transformation). …