(Agence Ecofin) – Au Sénégal, le secteur de la pêche contribue à hauteur de 3 % au PIB et emploie environ 600 000 personnes. Le pays affiche le niveau de consommation de poisson par habitant le plus élevé de la sous-région ouest-africaine avec 29 kg par an.
Au Sénégal, Robert Guei, coordinateur de la FAO en Afrique de l’Ouest et l’ambassadeur japonais Izawa Osamu, ont signé le 27 février une convention de financement pour un projet baptisé « Améliorer la qualité de vie et les moyens de subsistance des femmes transformatrices de poisson et de leurs communautés en Casamance ».
D’un cout total de 1,12 milliard de Fcfa (1,8 million $), ce nouveau programme sera mis en œuvre sur une période de 3 ans. L’objectif est de renforcer le secteur de la pêche artisanale en Casamance et d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des femmes transformatrices de poissons.
Selon les responsables, ce projet vise la mise en place d’infrastructures de transformation du poisson « respectueuses de l’environnement, durables et saines » à travers les localités de Cap Skirring, Elinkine, Fanda, Goudomp, Niaguiss et Ziguinchor. Il prévoit aussi l’installation d’importants sites de débarquement tout au long du fleuve Casamance.
D’après les médias locaux, 5 unités de transformation artisanale et 25 fours FAO-Thiaroye de transformation (FTT) sont prévus pour être installés dans les localités ciblées en vue « d’améliorer les opérations de séchage et de fumage du poisson et d’autres produits halieutiques ».
Au Sénégal, la pêche artisanale fournit environ 80 % de l’offre locale de poisson qui tourne autour de 450 000 tonnes par an, d’après les données du département américain de l’agriculture (USDA). La pêche en eau douce est pratiquée principalement sur les fleuves Sénégal, Sine-Saloum, Gambie et Casamance.