Le Rapport Civicus Monitor 2023, intitulé « le pouvoir du peuple sous attaque 2023 », révèle que le Sénégal ne respecte pas les droits humains, vu « la répression préélectorale ». Publié ce mercredi 6 décembre, ce rapport a annoncé que l’espace civique du Sénégal est désormais considéré́ comme « réprimé́ » en raison d’un contexte marqué par la restriction de l’accès à l’internet mobile et à Tik-Tok, la suspension de médias, l’arrestation constante de journalistes et d’opposants politiques à l’approche des élections présidentielles en février 2024.
A en croire, selon SENEGO, la chercheuse à Civicus Monitor, Ine Van Severen, « les données montrent que le Sénégal a connu l’un des plus grands reculs en matière de libertés civiques de 2023 au monde ».
« Les forces de sécurité ont tué́ des manifestants de l’opposition dans les rues et ont emprisonné des critiques, notamment des journalistes et des militants, dans le but d’étouffer toute contestation dans le cadre d’une campagne électorale tendue », lit-on dans le rapport.
Le Sénégal qui, jadis considéré́ comme un modèle d’ouverture et de démocratie en Afrique de l’Ouest, a drastiquement reculé, selon le Rapport Civicus Monitor 2023 qui décrit en détail l’état de l’espace civique dans 198 pays et territoires.
Rappel : CIVICUS Monitor, une plateforme qui fait un suivi de la liberté d’association, de réunion pacifique et d’expression dans 198 pays et territoires