Saint-Louis, 7 août (APS) – Un atelier de renforcement de capacités portant sur l’adaptation, la diffusion et l’adoption de technologies de production d’alevins mâles de tilapia s’est ouvert lundi à Saint-Louis, à l’intention d’une trentaine de pisciculteurs de la vallée du fleuve Sénégal, a constaté l’APS.
Cet atelier va se poursuivre jusqu’au 11 août prochain, sous l’égide de l’Institut sénégalais de recherche agronomique, du Centre de recherches océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT).
L’Agence nationale d’aquaculture (ANA) et l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA) sont également des parties prenantes à cet atelier dont l’ambition est de contribuer à l’amélioration de la productivité piscicole et de sa durabilité dans la vallée du fleuve Sénégal.
Selon Abdoulaye Ngom, coordonnateur du projet « PAM-Tilapia’’, cette rencontre devrait outiller davantage les producteurs et parfaire leur formation en matière de transfert de technologies dans ce domaine, en vue d’assurer « la disponibilité permanente » d’alevins mâles en qualité et en quantité suffisante.
A ses yeux, l’augmentation de la productivité piscicole et sa durabilité « passe par une maîtrise du processus de production par les acteurs », d’où la tenue de cet atelier de renforcement des capacités.
Au cours de ses différentes sessions, les producteurs seront notamment initiés à la sélection des géniteurs et à leur mise en condition, de même qu’ils seront formés aux techniques de reproduction, de récolte des œufs, de mise en incubation artificielle et de récoltes larvaires.
Abdoulaye Ngom a souligné la nécessité de transférer aux producteurs « les bases essentielles pour une maîtrise des processus de production », ce qui selon lui « permettra une augmentation significative de la productivité ».
Diatta Marone, chercheur à l’ISRA, fait lui observer que pour l’émergence d’entreprises aquacoles viables dans la région de Saint Louis se trouve jusque-là contrariée par « la qualité et l’insuffisance de l’offre en alevins de poisson en tout temps », en dépit des » immenses potentialités existantes » dans cette zone.
Il a émis le souhait de voir les producteurs s’approprier les techniques de gestion des fermes auxquelles ils ont été initiés au cours de cette formation, de manière à ce qu’ils puissent arriver à deux cycles de production par an.
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