Le 6 janvier dernier, les agents des Eaux et Forêts de la Brigade de Sindia ont saisi un véhicule, avec une immatriculation gambienne.
A son bord, il y avait 60 billons de vène d’un mètre de long chacun. Selon une source proche du dossier, l’opération a permis l’arrestation de trois Gambiens actuellement en garde à vue à Bignona et la procédure de déferrement est en cours.
Mais, selon Sud Quotidien, autre chose qui prouve aussi que la partie gambienne ne joue pas franc jeu dans cette affaire de coupe et trafic illicite de bois des forêts casamançaises, c’est le refus du droit de poursuite de ces présumés «délinquants» du couvert végétal en territoire gambien.
Lors de la réunion du vendredi, la Gambie n’a pas voulu l’instauration d’une telle règlementation. Ainsi, avec une frontière très vaste, il est très facile pour le trafiquant de bois, poursuivi par les agents des Eaux et Forêts, de se réfugier en Gambie, sans être inquiété.
De même, les villageois à la frontière sont réticents souvent à la présence des Forces sénégalaises.
L’on se souvient, en effet, de l’histoire des agents de sécurité qui ont été séquestrés par des populations gambiennes. L’engagement de la Gambie à combattre la coupe de bois n’est donc qu’une ruse, faisant croire au voisin sénégalais que la volonté y est. Or, la vérité est toute autre.
La Gambie tient à ce business lucratif qui renfloue ses caisses.